La circulation de produits agricoles perturbée dans la zone métropolitaine

Une marchande, « bloquée» pendant un temps dans le Sud, me rapporte que, sur le chemin du retour, elle a payé à un groupe armé 1 000 gourdes sur chaque sac de charbon transporté. Comme droit de passage ou droit de péage. Arrivé à destination, le sac se vend donc plus cher que la normale, il se vend à 5 000 gourdes. Cet exemple est symptomatique de la difficulté du transport des marchandises de la province vers la capitale où les raretés sont, dans ces conditions, fréquentes.

En définitive, le commerce de produits agricoles est terriblement perturbé dans la capitale. Les groupes armés empêchent l’arrivée des produits agricoles du Sud du pays vers la capitale. Le prix de revient de ces produits deviennent plus chers. Il reste que les acheteurs ont la poche trouée, le porte-monnaie éventré.

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